En France, un enfant sur dix est victime de violence ou de harcèlement en milieu scolaire. Et comme il est toujours important d’en parler, nous avons sélectionné pour vous des livres pour chaque enfant, de la maternelle au lycée (tous ces livres sont disponibles dans la librairie). Vous trouverez également en bas de cet article des numéros et liens utiles.
A partir de 3 ans
“Un renard dans mon école”. A partir de 3 ans.
« Un renard est arrivé dans l’école, mais je n’ai rien dit. Pourtant, son regard me grattait le dos. D’abord, il s’est moqué de moi. Puis un jour, il a cassé mes lunettes. Un autre, il a pris ma trottinette. Avec le temps, le renard s’est transformé en loup, puis en tigre ».
Une histoire pour parler du harcèlement scolaire avec un enfant et donner un message clair : une seule solution pour arrêter un renard, briser le silence.
A partir de 6 ans
“Le jour où je suis devenue plus méchante que le loup.” A partir de 6 ans.
Dans mon école, il y a un méchant loup. Elle s’appelle Agnès et se déplace toujours avec sa meute. Pour que ses moqueries cessent et pour avoir moi aussi des super copines… je suis devenue plus méchante que le loup.
Amélie Javaux, l’auteure, est psychologue à Liège. Elle accompagne des enfants et des adolescents confrontés à la maladie grave. Après un premier album abordant avec une grande sensibilité la question de la fin de vie, elle aborde avec justesse et un regard résolument positif les grandes questions de notre société, comme le harcèlement à l’école, la place des écrans dans les familles…
“Le harcèlement, le repérer, le stopper.” A partir de 6 ans.
Un cahier pour comprendre quand commence le harcèlement et comment y faire face.
– Moqueries ou harcèlement ?
– La répétition
– Les différents types de harcèlement : physique, verbal, sur les réseaux
– Les ou le harceleur, la victime : pourquoi on peut tous être l’un ou l’autre ?
– L’engrenage
– Les témoins et la peur des représailles
– Que faire ?
– Le rôle des adultes
“Rackette-Moi” A partir de 6 ans.
Rackette-moi est une BD. Des bonbons piquants en forme de poulpes sont arrivés à la boulangerie ! Si seulement Florie et ses copines avaient assez d’argent pour tous les gouter…Comment faire ? Voler dans la boîte à projets de la classe ? C’est bien trop risqué…Mais Florie a une idée ! Enzo, le nouveau, est timide et n’a pas encore d’amis, il n’osera rien leur refuser, surtout pas de les aider !
“Harceler n’est pas jouer” – A partir de 6 ans.
Tout est dit dans le titre, mais l’autrice saura montrer que la nuance est parfois si subtile qu’on franchit la frontière sans même vouloir faire de mal…
“Le petit livre pour dire STOP au harcèlement à l’école” – A partir de 6 ans.
Un petit livre pour aborder la question du harcèlement sous toutes ses formes :
– Les violences verbales (surnoms, moqueries, insultes, menaces, sexisme, racisme…).
– Les violences physiques (coups, bousculades, croche-pieds, claques, pincements…).
– Les violences relationnelles, l’isolement (interdiction de s’assoir à une table, isolement physique, fausses rumeurs, médisances…) qui visent au rejet et à l’exclusion.
– Le cyberharcèlement (principalement au collège).
À travers six histoires en BD de victimes ou témoins de harcèlement à l’école, l’enfant va découvrir différentes situations. A la suite de chaque histoire, trois réactions sont proposées avec leurs conséquences explicitées. Des conseils et des solutions sont délivrés pour apprendre à faire face.
Permettre à l’enfant de bien comprendre les mécanismes du harcèlement, l’aider à s’affirmer, à se défendre, à dire STOP, tel est le but de cet ouvrage de santé publique à lire en famille.
“Le petit livre pour dire NON à la violence” – A partir de 6 ans.
Il y a la violence des mots, des coups…Celle que l’on reçoit et celle que l’on fait subir aux autres, ou encore celle que l’on retourne contre soi-même et qui nous rend triste.
Dans tous les cas, cette violence fait mal…
L’auteur présente diverses situations où l’enfant peut en arriver à détester les autres et à être violent avec eux ou avec lui-même. Avec des mots justes, elle aide l’enfant à trouver des solutions pour faire face à cette violence, comprendre d’où elle vient et la contrôler en respectant les lois qui permettent de mieux vivre ensemble. Les illustrations tendres et pleines d’émotions dédramatisent le sujet.
A partir de 8 ans
“Simone se bastonne” – A partir de 8 ans.
Dans la rue, à l’école, personne ne voit Simone.
C’est bien simple, c’est comme si elle était transparente. C’est d’ailleurs le cas. Littéralement.
Car Simone est une toute petite crevette translucide. Mais ce n’est pas pour ça qu’elle va se laisser marcher sur les antennes par ce gros lourdaud de César Luminex. Même s’il paraît qu’il a des homards dans sa famille, il va voir ce qu’il va voir, Luminex !
Cependant, une menace pire que César Luminex plane sur Simone et ses amis…
Prix du Petit libraire 2021
“Moqueuse” – A partir de 8 ans.
Paul Quéraillon, dit PQ, et Valentine, la nouvelle, subissent les sarcasmes de Lorie la moqueuse. Ils vont s’allier pour se défendre et prendre leur revanche sur leur persécutrice. Au risque de tomber dans le camp des “méchants”…
Sélectionné au Grand Prix des Jeunes Lecteurs organisé par la fédération des Parents d’Elèves de l’Enseignement Public et parrainé par l’Education nationale et par le Ministère de la Culture.
“Je me défends du harcèlement” – A partir de 8 ans.
Le harcèlement peut prendre plusieurs formes et avoir plusieurs visages. Contrairement aux idées reçues, les victimes et les harceleurs ne présentent pas un profil type, et les situations de harcèlement sont avant tout alimentées par la peur et la vulnérabilité.
Ce livre présente 15 situations d’enfants victimes de harcèlement qui trouvent des idées, des solutions, pour réagir et s’en sortir.
“On m’a dit” – A partir de 8 ans.
On m’a dit…que je suis trop grosse…trop maigre…que mes lunettes sont moches…que ma peau est trop foncée. Encore aujourd’hui, beaucoup trop d’enfants entendent ce genre de réflexions en milieu scolaire et en dehors. À l’heure des réseaux sociaux, le harcèlement scolaire est un fait à ne pas ignorer, mais il n’est heureusement pas une fatalité. Enel Tismaé et Malice Zambaux dénoncent ce fléau avec détermination mais avec tendresse et proposent quelques solutions.
A partir de 9 ans
“Le garçon qui ne voulait pas parler” – A partir de 9 ans.
Lorsque Morgane arrive dans son collège, la vie d’Asante bascule. Il est le seul à se montrer gentil, alors que les autres élèves se moquent d’elle. Lui qui n’a pas prononcé un mot depuis trois ans, osera-t-il s’exprimer pour protéger son amie ?Après le succès de La Nouvelle, Cassandra O’Donnell revient avec un roman poignant sur le respect de la différence et la liberté d’expression.
“Un caillou au fond de la poche” – A partir de 9 ans.
Au collège, les autres élèves surnomment Henri « la calculette » ou le « taré ». Sans la présence de Daisy, sa meilleure amie, il aurait déjà craqué. Heureusement, elle est toujours là avec son optimisme communicatif… jusqu’à ce qu’un virus la force à rester à la maison. Pour la première fois, Henri est seul, et une bande de petits raquetteurs compte bien en profiter. Le mystérieux caillou que lui a confié son excentrique enseignante de français suffira-t-il à le protéger des sales coups ? Un regard sensible sur la différence où l’on suit pas à pas le jeune héros dans le labyrinthe de ses pensées, l’auteur sachant nous le rendre extraordinairement proche et émouvant.
“Team College” – A partir de 9 ans.
Alerte harcèlement au collège !
Malika et sa meilleure amie Valentine intègrent en quatrième l’équipe du journal du collège. Écologie, cinéma, chroniques de l’établissement, les sujets d’article ne manquent pas mais des tensions apparaissent assez vite au sein du groupe, quand Jorge commence, pour amuser la galerie, à dessiner les participants. Ses caricatures ne sont pas toutes anodines, notamment celle qui montre Malika en surpoids et, quand elle devient virale, la situation dégénère. Il faudra une prise de conscience collective de la ” team “, une bonne dose d’amitié et pas mal d’humour, pour que le harcèlement de la jeune fille puisse être désamorcé.
Une histoire forte écrite par une professeure de collège, particulièrement sensibilisée aux questions de harcèlement scolaire.
“On m’a dit”, volume 2 – A partir de 9 ans.
Les enfants « On m’a dit » ont bien grandi. Aujourd’hui, leurs problèmes sont différents, mais toujours bien présents…Enel Tismaé et Malice Zambaux dénoncent à nouveau le harcèlement scolaire mais cette fois, en collèges et lycées, où les difficultés rencontrées deviennent plus graves. Stigmatisations, homophobie, rejets, violences et tentatives de suicides sont évoqués sans tabou mais avec délicatesse.
A partir de 11 ans
“La sans-visage” – A partir de 11 ans.
Elle a l’air cool, cette colo : le principe, c’est qu’on bouge deux jours, et qu’on se repose le troisième. Puis on recommence, pendant deux semaines. Clara était très motivée, elle a fait 228 heures de baby-sitting pour se l’offrir ! Seulement voilà : à peine arrivée, elle comprend qu’elle ne va pas se plaire ici. Trop de sport, trop d’abrutis, trop de… tout. Sans compter ces histoires avec Éléonore. Eléonore, elle n’était même pas descendue du train que trois filles de la colo l’avaient déjà prise en grippe. Comme ça. Pour rien. Une petite insulte par-ci, un petit coup par-là… Éléonore ne dit rien, personne ne dit rien. Au début, c’est bizarre ; très vite c’est normal. Allez, encore une insulte, encore un coup… Une nuit, Éléonore disparait. C’est normal, aussi ?
“Des bleus au cartable” – A partir de 11 ans.
La rentrée en sixième n’est pas toujours facile. Dès le premier jour, Ralph fait de Lana son bouc-émissaire et tous les moyens sont bons pour la tourmenter. Zélie, elle, préfère regarder ailleurs ; pas question d’être une balance, surtout quand on veut être aimée et populaire dans sa classe.
Lana va-t-elle se laisser faire ? Et pourquoi Ralph agit-il ainsi ?
Tour à tour, Lana, Ralph et Zlie racontent l’histoire. Loin de tout manichéisme, un roman qui invite à la réflexion sur le harcèlement.
“Camélia” – A partir de 11 ans.
Une BD émouvante sur un sujet grave. Camélia retourne à l’internat après deux mois de vacances. Celle qu’on appelait « Miss Bouboule » au collège est devenue une lycéenne bien dans sa peau. Elle va retrouver son amie Justine et la vie semble lui sourire. Mais c’est sans compter Valentine et sa clique qui vont la prendre en grippe. Et lorsqu’une simple photo est diffusée sur les réseaux sociaux, c’est la spirale du harcèlement qui emporte Camélia. Elle devient le souffre-douleur de tout l’internat… Et pas la peine de compter sur Justine, car son amie a, elle aussi, rejoint le clan des harceleurs.
“Les fantômes d’Issa” – A partir de 11 ans.
Il y a des secrets qu’on s’empresse de répéter, même si on a promis le contraire. Et puis il y en a d’autres qui poussent dans un jardin tellement secret qu’on ne veut pas les partager. C’est le cas d’Issa. Son secret, elle le cache si bien qu’il ne sort que la nuit, quand des cauchemars la réveillent en sursaut malgré la petite lampe allumée près du lit. Que faire ? Bien sûr, Issa devrait se confier, mais à qui ? Pas à ses parents ¿ ils mourraient de honte. À des amis, alors ? Mais s’ils ne comprenaient pas…Reste son journal. Maintenant qu’elle a 12 ans, Issa peut revenir en arrière et tout écrire. Peut-être que coucher son cauchemar sur le papier le fera diminuer dans sa tête ?
A partir de 13 ans
“Blacklistée” – A partir de 13 ans.
Dans l’enfer du harcèlement scolaire la vie de Regan bascule le jour où elle découvre ses messages privés placardés sur les murs du lycée. Mensonges, insultes, manipulations…tous ses secrets sont dévoilés. En une seconde et quelques clics, sa vie bascule… Elle devient une paria. Qui a pu la trahir ainsi ? Et pourquoi Nolan, ce mystérieux garçon au charme trouble, se trouve-t-il toujours sur son chemin ? La chute de Regan n’est pourtant qu’un début. Et personne n’en sortira indemne.
“De la rage dans mon cartable” – A partir de 13 ans.
Durant ses années de collège, Noémya a subi tout ce qui fait le quotidien des élèves harcelés : les brimades régulières, l’isolement systématique, le poids de la honte, les reproches faits à soi-même de ne pas avoir su réagir aux attaques, l’indifférence du monde enseignant, la perte progressive de confiance, la tentation de tout casser et, combien de fois ! l’envie d’en finir avec cette vie de souffrance. Mais, à côté de la rage qu’elle avait dissimulée « au fond de son cartable », Noémya cachait d’autres ressources qu’aucun harceleur n’était en mesure de détruire : son envie d’agir et son talent littéraire. Quand une expérience de vie traumatisante se transforme en devoir de témoigner et de s’engager.
“Harcèlement” – A partir de 13 ans.
Valentin est seul, seul dans une classe où tout le monde sait et se tait. Seul dans un collège où aucun éducateur ne s’est aperçu de sa souffrance, face à la violence sournoise de celui qui aurait pu être son ami…
“La fille seule dans le vestiaire des garçons” – A partir de 13 ans.
« Ce serait donc cela mon véritable premier baiser avec un garçon ? Un mensonge, une vengeance et une trahison ? J ‘avais rêvé mieux. N’importe quelle fille normale aurait rêvé mieux. »Tout commence par un baiser. Mais ce baiser va faire de la vie de Marion un enfer. Peu à peu, la honte laisse toute la place à la rage, et Marion prépare sa vengeance. Sans réfléchir aux conséquences de ses actes…
“Le journal malgré lui” – A partir de 13 ans.
Un texte d’une très grande sensibilité, qui aborde la question de la violence au collège.
Après le terrible drame qui a frappé Henry et sa famille, et les conséquences qui en ont découlé, l’adolescent a déménagé à Vancouver avec son père. Les voici en tête à tête, dans cette ville où ils ne connaissent personne. Tout est à reconstruire: même la mère de Henry, victime d’une grave dépression, est restée à Port Salish…
Bien qu’il déteste franchement l’idée d’écrire dans un journal, comme le lui a conseillé son thérapeute, tout comme il se refuse à se faire de nouveaux amis, le garçon finit par s’ouvrir, malgré lui… Au fil des jours, il trouve même du plaisir à coucher ses pensées sur le papier et à reconstituer, entre gravité et humour, entre souvenirs terribles et lueurs d’espoir, les événements qui ont marqué sa vie pour toujours.
Un roman lumineux et inoubliable qui place le lecteur en empathie avec un héros bouleversant.
Ce livre a reçu le Governor General’s Literary Avrard, le plus prestigieux prix canadien anglais pour les romans adolescents.
“Une sonate pour Rudy” – A partir de 13 ans.
Un roman noir sur la loi du plus fort, le mutisme face à la violence, la difficulté de résister seul. L’un des plus brillants polars ados parus ces dernières années, couronné par huit prix littéraires.
“Je savais qu’un jour ou l’autre je me battrais avec Dylan. Il me démolirait probablement.
Ça m’était égal.’
Nicolas a un vrai talent pour la flûte traversière. Lorsqu’il joue, le temps s’arrête, il se sent plus vivant que jamais. Mais son beau-père a trouvé un travail dans une autre ville et il doit renoncer à la ” classe à horaire aménagé musique ” qu’offrait son collège. Dans son nouvel établissement, il est pris en grippe dès le premier jour par Dylan, un petit caïd provocateur auquel personne n’ose s’opposer. Déterminé à se défendre seul, Nicolas se retrouve bientôt entraîné dans la mécanique implacable de la violence.