Louis a 12 ans quand un camion le percute et le plonge dans le coma. Le pronostic est sombre. Si son état n’évolue pas, il faudra débrancher le respirateur. Plutôt que de baisser les bras, sa mère Thelma décide de se battre à sa façon : la seule qui lui paraît envisageable.
Durant ce temps suspendu à cette décision médicale dramatique, à la place de son fils, elle va réaliser ses « merveilles », toutes les expériences qu’il aurait aimé vivre et qu’il a consignées dans un carnet. À travers elle, il verra combien la vie est belle. Peut-être même que ça l’aidera à revenir. Et si Louis doit mourir, il aura vécu par procuration la vie dont il rêvait.
Louis se balade avec sa mère Thelma qui l’élève seule. Préoccupée en permanence par son travail, elle ne voit pas que Louis veut lui dire qu’il est amoureux pour la première fois. Vexé par ce manque d’attention, il prend son skate et dévale la rue à pleine vitesse. Percuté par un camion, il tombe dans le coma.
C’est ainsi que ce récit commence. Thelma, emplie de culpabilité, va trouver dans la chambre de son fils le carnet aux merveilles : une liste de choses plus ou moins rocambolesques qu’il s’est fixé d’accomplir. Thelma décide alors de toutes les réaliser et de les filmer afin de les partager avec lui dans l’espoir que ces expériences et émotions vécues permettent de le réveiller.
J’ai été séduite par le roman et la bande-dessinée qui a suivi. Une histoire «feel-good » emplie de bons sentiments dont je trouve la lecture parfaite à cette période de l’année et qui change de toutes les romances de Noël que l’on trouve sur le marché.
C’est une histoire drôle et lumineuse aux personnages tellement attachants. Un roman qui peut être lu aussi par les adolescents.
Un joli cadeau à offrir ou à s’offrir et à dévorer bien blotti sous un plaid.
« La chambre des merveilles » écrit par Philippe Pelaez, dessiné par Patricio Angel Delpeche aux Editions Bamboo.