Dans cette histoire touchante, une petite oursonne nommée Cybèle découvre une boîte à musique au fond de la forêt. Lorsque la boîte se dérègle, Cybèle quitte sa montagne et se rend en ville chez Paulina, une vieille tortue horlogère qui avait fermé son atelier n’y voyant pas assez pour continuer son métier. Mais comme à deux on peut accomplir de grandes choses, Paulina donne ses instructions et Cybèle n’a qu’à les suivre !
Ensemble, elles redonnent vie non seulement à la petite boîte mais bientôt à l’atelier tout entier où se pressent de nouveau les clients. C’est ainsi que perdure un métier oublié et pourtant nécessaire.
Voici une douce histoire où l’amitié et l’entraide sont mises en avant. Mais, ce que je retiens surtout ici et qui m’a beaucoup plu, c’est la transmission des savoirs entre générations et la beauté du travail manuel pour lequel la formation qui amène à un métier ne peut s’acquérir que par l’expérience acquise et transmise.
J’ai beaucoup aimé replonger dans les magnifiques illustrations de Stéphane Poulin, auteur des albums « Les mûres » et « Les lapins peintres » que je vous ai déjà présentés. Didier Levy est l’auteur de « Petit square, grand amour » et de « Hanabishi » qui ont été de vrais coups de cœur.
Je suis ravie d’avoir découvert cet album qui enchantera petits et grands.
« A l’Oreille Heureuse » de Stéphane Poulin et Didier Levy aux Editions Sarbacane. A lire dès 5 ans.
