Dans La Gosse, Nadia Daam raconte avec beaucoup d’humour, d’ironie et d’émotion son expérience de mère célibataire qui élève seule sa fille après un divorce et le décès du père. Le récit explore les hauts et les bas de cette relation mère-fille, où l’amour inconditionnel côtoie les moments de tension et de confrontation, particulièrement durant l’adolescence.
À travers des chapitres courts, l’autrice partage les anecdotes du quotidien, souvent drôles et parfois poignantes, en se moquant autant d’elle-même que des défis de l’éducation.
Elle aborde des sujets universels tels que la transmission des valeurs, l’inquiétude constante des parents, et la difficulté de trouver un équilibre entre protéger son enfant et trop le couver. Tout cela est porté par un style vif, direct et rempli d’autodérision. En effet, avec un humour mordant, elle ne craint pas de se moquer d’elle-même, de ses doutes et de ses petites maladresses de parent, tout en partageant des réflexions plus profondes sur ce que cela signifie d’élever une fille dans un monde où les risques et les pressions sont souvent plus grands pour elles, sans jamais tomber dans le pathos.
La Gosse est également une réflexion sur son propre cheminement en tant que femme et mère. Ce qui ressort surtout, c’est l’humanité de son récit. Elle ne cherche pas à magnifier la maternité, ni à masquer ses failles, mais plutôt à montrer que le rôle de mère est complexe, imparfait et rempli de contradictions. Ce livre rappelle à toutes les mères, mais aussi à toutes les femmes, qu’il n’existe pas de perfection en matière de maternité.
Ce livre m’a aussi beaucoup fait sourire grâce aux anecdotes, souvent désopilantes, de la vie quotidienne avec une adolescente. On sent l’amour inconditionnel que l’autrice porte à sa fille à travers chaque page, et le lien qui les unit est décrit avec une sincérité touchante.
« La Gosse » de Nadia Damm aux Editions Grasset
